*** Petite préface

Lecteur,

Tu ne m'en voudras pas de vouloir absolument dédier Médulla à ma petite famille, soudée autour de moi pendant les pires moments. Leur soutien avec la bombe que j'avais dans la tête a aidé à faire la moitié du chemin.

J'espère que tu ne te fâcheras pas non plus si je remercie le corps médical. Tu ne pourras pas lire une ligne sans penser aux médecins qui ont réalisé un fantastique travail, qui te permettent de lire ces lignes.

Je n'aurais pas pu en écrire une sans les chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes, infirmières, aides-soignantes, rencontrés pendant mon parcours de soins.

Derrière l'inspiration de ce roman se cachent pas mal de patients, rencontrés ici et là, et avec lesquels on discutait de nos angoisses autour, non pas d'une bière fraîche, mais d'une perfusion. On ne refaisait pas le monde, mais on s'écoutait, parce que pour beaucoup l'heure n'était malheureusement plus à espérer.

Cher Lecteur, ne me pense pas malheureux, je n'ai pas vécu un drame. J'ai vécu, somme toute, un truc très banal : le cancer est le mal du siècle, et nous sommes tous touchés personnellement ou par notre famille, nos amis. Ne me pense pas diminué, meurtri. Cette aventure m'a grandi. Je ne sais pas si on appelle ça de la maturité, mais il m'est beaucoup plus simple de faire la part des choses car je sais, je veux dire, je SAIS et RESSENS que je ne suis pas immortel.

Cher Lecteur, tu as éventuellement hâte de me lire, mais prépare toi à être déçu.

Médulla n'est pas un roman autobiographique. Médulla n'est pas un roman écrit pour te faire pleurer. Médulla n'a pas d'histoire d'amour. Médulla n'a aucune valeur scientifique ou médicale. Médulla n'est qu'un récit, sincère souvent, romancé parfois, écrit par quelqu'un qui exorcise un bout de sa vie.

Bonne lecture…


Pendant la rédaction de Médulla…
...bande-sonore (clic pour écouter)

« Angel » de Massive Attack et leurs compositions trip-hop qui confortent ma réflexion,
« Total Annihilation »
de Jérémie Soule et ses orchestrations guerrières,

« Run, Rabbit Junk ! »
de Yoko Kanno pour l'énergie vindicative,

« Point of no return »
de Roger Subirana et son néo-classique utopiste qui donne de l'espoir,

« Out »
de Dylath Leen et son death-metal troublé,

« Ghosts »
de Nine Inch Nails et ses pianos mélancoliques.
« For Absent Friends » d'Opeth pour ne pas oublier tous les dévorés par Médulla.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

test

Anonyme a dit…

coucou

Anonyme a dit…

salut Bruno,

oui j'ai testé avant de laisser un commentaire. Pas habituée au PC de Vincent sans souris et nouvel page de ton site.

Comment vas-tu? Tu a commencé la nouvelle cure? Comment la supportes-tu? Et j'ai vu que l'appétit était revenu...Pas de nouvelle de Dimitri j'espère donc que tout va bien.

Super merci pour tes pensées. Cela me touche beaucoup. je suis en convalescence quelques jours chez Vincent et chez une copine (pas de place pour moi chez Vincent quand ses filles sont là). Je n'ai pas accès à ma messagerie en ce moment. Opération bien passée, arthrodèse C6 notamment. Aucune récupération neurologique pour le moment mais faut le temps que les cellules nerveuses se régénèrent. Moi je ne suis pas une héroine comme toi, ni une guerrière comme Dimitri, alors j'avoue que j'ai très mal et que je n'étais pas prête à me sentir aussi "cassée" et "handicapée". mais c'est juste une question de quelques jours, quelques semaines alors je vais pas faire ma nunuche, ce serait assez déplacé sur ton site (et même ailleurs lol).

Bon, mon retour sur internet c'était pour toi, alors donne moi de tes nouvelles!!!!! Des solutions pour ton oedème et ta mobilité?

Bon dimanche (ici pluvieux) et gros bisous

Et encore merci pour ton attention. Ce sont des gestes qui font avancer avec le sourire

Laurence

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